C’est en octobre 2009 que notre vie a chamboulé. François avait 6 ans et demi et on venait de recevoir le diagnostic d’un neuroblastome de stade 4.
Même si je suis dans le milieu de la santé, on n’est jamais prêt à entendre ce genre de chose pour nos enfants.
Ce soir j’aimerais rendre hommage à la femme avec un grand cœur, un cœur en or qui a su me faire oublier quelques stress de la vie. Grâce à elle, j’ai pu payer mes factures pour être en mesure de passer du bon temps avec mon fils.
Cette femme n’est nulle autre que Mme Francine Laplante. Oui pour aller la voir, il a fallu que je pile sur mon orgueil et ma fierté, car j’étais monoparentale et dans ma tête j’étais capable… mais malheureusement parfois je n’y arrivais pas. Et chaque fois, Mme Laplante était là pour m’écouter, essuyer mes larmes et me dire que tout allait bien se passer.
Elle a aussi été là quand François n’a pas pu aller voir son match Canadiens/Bruins à cause d’une neutropénie. Elle a su trouver une autre journée pour qu’il puisse y aller. Vous auriez dû voir la fierté et la joie sur son visage cette soirée-là! Ça valait tout l’or du monde pour moi. Cette dame a tellement le cœur sur la main pour ces enfants malades.
Et en février 2011, l’inconcevable est arrivé. J’apprends que François s’en va en soins palliatifs, car son corps n’a pas répondu aux traitements. Je me demande ce que je vais faire, car je n’avais pas repris les assurances vie de François. Je me suis tournée vers Francine, je lui ai expliqué mon désarroi. Je pleurais tellement que je pensais inonder son bureau. Mais elle m’a encore une fois réconfortée en me disant que tout irait bien. Le lendemain, je recevais l’appel de Magnus Poirier pour un rendez-vous pour les pré-arrangements.
Je ne la remercierai jamais assez pour tout ce qu’elle a fait moi et François. Elle a su m’enlever le poids et le stress qui était sur mes épaules. Elle mérite tellement ce témoignage de ma part, car pour moi c’est ma manière de la remercier d’avoir été là pour moi. Sans elle et la Fondation des Gouverneurs de l’espoir, je ne sais pas ce que j’aurais fait; une chose est sûre, je n’aurais pas pu profiter de mon fils à ce point.
Merci encore une fois Francine, de tout mon cœur merci d’avoir croisé ma vie et d’y être entrée.
Sophie Sauvageau
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